lundi 8 juin 2015

Typical LoL Player: Track by track de Feed Me's Escape From Electric Mountain de Feed Me

"Putain de diablotin de mort..."

Ce fut les seuls mots que j'ai pu sortir en émergeant ce matin, tellement j'étais mort. Mort pour trois raisons menant à cette phrase: Mon sommeil se fait de plus en plus aléatoire (et ma consommation de café de plus en plus malsaine), l'ennui commençait à me manger la cervelle sérieusement et ça commençait à me gaver de ne rien écouter qui m'excite un tant soit peu (enfin si, mais découvrir quoi). Suite à ça, je me suis rappelé d'un truc que m'avait montré un jeune homme aux yeux globuleux en me disant à peu près "Ouais, quand j'ai pas d'inspiration pour faire des beds [ndla: grosso merdo, fonds sonores que t'entends à la radio quand un animeux (non pas un animal (bien qu'il s'en rapproche)) cause], j'ai toujours un mec qui vient me sauver la vie, c'est Feed Me." Dans mon réflexe de joueur de League Of Legends (oui, pardon, mais j'aime bien me faire insulter dans un anglais approximatif par des mecs qui ne comprennent pas que le support est important dans une team (#TypicalMidLaner)), je me suis dit "Han putain, encore de la dubstep de chie pour ado en train de streamer leurs parties en rankaientde Paper 7, qui viennent quémander du fric pour s'acheter du Sunny Delight." Bon, j'avais quand même un poil raison, Feed Me c'est de la dubstep, et j'imagine parfaitement un ado boutonneux en train de streamer avec sa voix éraillée en mettant ça, mais par contre, c'est pas de la dubstep de chie... Enfin, comme Skrillex, c'est pas de la dubstep tout court techniquement, c'est plus de la brostep (formule crade et ultra-agressive par rapport à la dubstep originale, mais la dubstep d'origine est tombée dans les limbes de l'oubli (alors que c'est tout cool et tout calme et tout beau, j'te jure (donc c'est un peu le bordel et on accepte de dire dubstep pour de la brostep, au point où on en est de toutes façons...))). Mais à la grande différence de Skrillex, ben Feed Me, a fait plus de deux morceaux potables, voire même, t'en as qui déchirent violemment, mais on n'en est pas encore là dans mon récit.

 

Donc, Feed Me, je l'ai découvert, avec 0,0000002 grammes de tétrahydrocannabinol dans la gueule, mais 100 kilos de fatigue sur les épaules. Avec une espèce de branleur de technicien-son (pléonasme) en train de bidouiller des trucs sur Adobe Audition et de me mystifier en réussissant à truquer des machins en deux-deux avec son logiciel de mort. Donc, effectivement, c'est un coup de foudre extrêmement étrange que j'ai eu avec Jon Gooch (alias Feed Me pour sa dubstep, et Spor pour sa Drum'N'Bass (partez fouiller ce qu'est la Drum'N'Bass sur les internets, je suis trop tarte pour réussir à vous faire une bonne définition)), l'espace de cette étrange nuit je suis devenu diablotinophile. Et ce matin, ben je me meures un peu, donc, si ça peut sauver les beds d'une espèce de branleur trans-sidérale, ça peut bien sauver ma journée, non? Donc, fébrile, j’essaie de me souvenir d'un titre. Que j'écoute, une fois... deux fois... 10 fois... 15 fois. Bon, d'accord, je m'avoues vaincu, je surkiffe. Je me décide à survoler un peu sa discographie, et la kiffance est présente. On va dire que j'ai retrouvé les mêmes sensations qu'en massacrant du porto-ricain et du russe sur Hotline Miami (le 1 et le 2 sont deux œuvres de génies démoniaques et relativement différentes en sensation de jeu (et les bande-originales défoncent (avec une préférence pour celle du 2 (mais je ne suis pas critique vidéoludique donc je vais pas m'étendre sur le sujet (même si je pourrait m'étendre sur les zicks et dire des trucs du genre "CARPENTER BRUT HAAAAAAAA  PREND MON CORPS GNIIIIIIIII!" mais ce serait vulgaire))))). Ainsi, j'ai décidé à l'unanimité de une voix contre zéro en me concertant avec moi-même, que je vous ferais un track-by-track de l'EP Feed Me's Escape From Electric Mountain. Et là vous allez me demander "Salow, pourquoi un track-by-track sur un EP, et sur de la brostep, putain; je pensais que t'étais un bon gars, tu m'as trahi fumier!". Et bien, j'ai quatre raisons pour ça, déjà, je suis un peu un flemmard; ensuite je croyais t'avoir appris à ne haïr aucun genre en particulier, mais il semblerait que mes enseignements n'ont pas porté leurs fruits; après l'un des seuls trucs auquel j'arrive à jouer en ce moment c'est Earthbound Zero, et même si le jeu déchire on va dire que, niveau zick, la chiptune de la NES on s'en lasse très vite (même si Mother (ouais mother=Earthbound Zero) a une OST de génie pour l'époque qui arrive à faire flipper à certains moments), j'ai un peu besoin de violence; et surtout SURTOUT parce que... boom headshot, Boom Headshot, BOOM HEADSHOT!!!! [ndla: en gros, je fais ce que je veux et lisez pas si vous êtes pas contents].

Un peu trop de frénésie dans mon corps, je vous l'avoues...









Tracklist:
1° Trapdoor (Featuring Hadouken)
2° Relocation
3° One Click Headshot
4° Embers (Featureingue Lindsay)
5° Trichitillomania
6° Whiskers (Featurainge Gemini)

Le tout est parfaitement trouvable sur Youtube.

Premières impressions:
Boom Headshot *wubwub* blblblbl *wizz wizz wizz* argblblblblbl caféééé *zgouzgoui* blblbl peuleublblblweuweub *bleuargh* putain y'a du marc dans mon vomi *glouglou blblblblbl*!


Avant de bourrer dans le tas, je tiens à préciser un truc, d'habitude, je fais super gaffe à la cohérence d'album. Mais là, on a affaire à un EP ce qui est radicalement différent niveau cohérence. Même si certains essaient de faire quelque chose de propre et bien rangé, la plupart du temps on s'en carre l'oignon. Même si je déplore cet état de fait, je ne me concentrerais donc pas sur la cohérence d'EP.



I- Trapdoor (Ft. Hadouken) [Typical Demoman]

Ben on commence par un featuring avec ces gros branleurs de Hadouken! (que je connais grâce à leur reprise (complètement débile) du nyan cat (info inutile, mais je souhaitais la placer)).

Bon déjà, je me permets de préciser, mais heu, les intros d'album, on se les fourre au cul hein. On va considérer que ces morceaux sont des entités séparées. MÊME SI, se faire accueillir comme ça, ça fait encore plus mal au cul qu'une soirée SM Chez Michou (surtout si t'es pas venu habillé en bleu, comment que tu risque de prendre lapin). Hein, quoi? Des enfants pourraient me lire? Boarf, vous savez ils en savent certainement plus que moi grâce à l'internet et au gonzo, donc bon... (non sans déconner, cherchez pas gonzo dans google si vous êtes mineur ou que vous appréciez le porno de qualité (ah tiens, j'ai déjà violemment dérivé)).

Donc on est accueilli par une intro qui fait définitivement Dub euro, en même temps, vous me direz que ça semble logique vue qu'on parle de dubstep brostep. Hein, dans les deux termes y'a dub des lettres, et la dubstep brostep est un des petits fils de la Dub euro [ndla: A savoir que la Dub européenne est un genre d'électro inspiré du reggae, alors que la dub américaine est une forme de reggae]. En gros, Asian Dub Foundation m'aurait sorti une intro comme ça, j'aurais trouvé ça cohérent, ce qui fait un bon rappel vers les origines plus posées du mouvement brostep (oh hey, niquez-vous, j'ai déjà barré trop de dubstep dans ce paragraphe, vous comprenez l'esprit). Suite à ça, on se retrouve avec un premier "refrain", seul avec un clavier très solennel (solennel comme au Fucking Blue Boy, hein calmez-vous), et le branleur d'HDKN qui chante comme le branleur de Linkin Park... puis on se retrouve avec un petit crescendo rhytmique avec une boîte a rhytme donnant le ton et ce même clavier pétant son câble... et ce break est définitivement dégueulasse. Aucunes offense hein, je vous aimes bien les gars, mais là, c'est de mauvais goût, et en plus vous réutilisez un "refrain" dans ce style plus tard.

Bon, au bout d'une minute de cette sinistre mascarade, le branleur se décide à gueuler pour briser ces conneries, ce qui fait sacrément plaisir. Ouais, parce que tout ça est rattrapé par un "riff" au clavier délicieusement déstructuré et brutal, avec une rythmique nettement plus intéressante, a laquelle on rajoute quelques agressions de basse (mais genre une vraie basse), de vieux drops de basse bien infâmes et jouissifs. Bref, un gros bordel ambiant et gratuitement violent d'un quarantaine de seconde. Bon, la tension était mal mise en place, mais on est récompensé pour notre patience du coup.

Suite à ce moment de lucidité, on se retrouve avec un break différent, qui lui fait très ambiance épique planquée avec sa rythmique bien zeheff (m'en fous, je parle mal si je veux), ses effets de "fumée" et son clavier epic feutré. Bon, ça c'est déjà mieux comme mise en tension, mais juste derrière, on nous rebalance le "refrain" qui me les hachait menues y'a deux minutes SAUF qu'on lui rajoute des violons, ce qui fait encore plus cliché et pénible. Et bon, le crescendo qui suit derrière c'est le même genre de conneries donc bon. Ouais ouais, c'est ça, gueule monsieur le branleur, ouais vite, ouais merci, remet-nous les trucs de bourrins, c'est plus fun, plus fouillé et surtout nettement mieux pensé que le reste du morceau... tssssk...

Ouais, Trapdoor, c'est un morceau de brostep typiquement typique. T'as la moitié que tu trouves bien cool, et l'autre moitié dont tu ne veux même pas en entendre parler tellement c'est décevant par rapport au reste. Bon allez, on passe à la suite, je veux mieux qu'un morceau à moitié bien moi.

Ouais, j'ai trouvé cette image en tapant trapdoor sur un certain moteur de recherche... moi non plus je sais pas pourquoi je suis tombé là dessus...




2° Relocation [Typical industrie du textile]

Feed Me n'est pas que brutalité gratos et brostep, non, c'est aussi une espèce de gros sac à Drum'N'Bass (ouais Spor, son autre pseudonyme à Jon, tout ça tout ça quoi...). Ce qui fait qu'avec Relocation, il nous emmène directement à Dubstepland... heu chillstepland... heu... oh merde...

Ouais bon, dans le cas là, on devrait parler de Chillstep... mais... putain de merde quoi, c'est la zone avec les dérivés de Dubstep. Donc heu... Chillstep c'est en fait de la brostep en calme et qui emprunte des délires de la House ce qui fait que c'est quand même plus vénère que le Dubstep originale, qui elle même est moins vénère que le Dub Euro. Vous n'avez rien compris? Moi non plus, bon on va tenter un schéma simple et intelligible.


Taux d'énervement en décroisant pour mieux comprendre la différence entre brostep (qu'on appelle dubstep par abus de langage) et dubstep (qu'on appelle chillstep par abus de langage), avec des indications claires et précises (pour moi hein (mais si c'est clair pour moi, ça le sera pour vous)) pour que je comprenne enfin que le fuck que c'est que tout ceci bordel de Dieu!

Hardteck (techniquement, ce truc tu en trouves quasiment que dans les campings de festoches à 4 heures du matin et t'as toujours une dizaine de malades chargés comme Jagger qui dansent dessus (d'où le morceau des 5 Marrons (Maroon5, commencez pas à être de mauvaise foi), bouge comme une 'teille de Jaeger ("Move Like Jagger" si vous préférez))) > Breakstep (non je ne serais pas plus précis, je commence à fatiguer là) > Alien-Porn-Grind (c'est le style de Prosthetic Cunt (un groupe qui a fait un album qui s'appelle Fuckin' Your Daughter With A Frozen Vomit Stick)) > Brostep (qu'on appelle dubstep par abus de langage) > Igorr (c'est bien Igorr, mangez-en) > Chillstep (post-brostep, sinon ben c'est grosso merdo de la dubstep) > Koenji Hyakkei (un groupe japonais qui fait du Zheul (un genre français dérivé des trucs les plus expérimentaux du rock progressif)) > Dub Euro (à ne pas confondre avec la dub américaine, parce que la Dub US c'est une forme dérivée du Reggae alors que la Dub Euro c'est de la House mêlée a du Raggae (faites pas exprès de pas comprendre, c'est enfantin)) > House ("C'est pas Mickey Mouuuuse") (t'en écoutes sans le savoir, genre Daft-Punk ou Deadmau5 (même si le Daft est bien différent de la souris (qui des fois emprunte des trucs à la dubstep et au brostep (au passage, hein, ça fait toujours du bien de le rappeler)))) > Michel Sardou (je suis sûr qu'un groupe bien hardcore a repris le Temps Béni Des Colonies (hardcore dans le sens où c'est des bourrins, hein, pas dans le sens où seuls quelques initiés le connaissent (ce qui peut aller de pair (clique pour t'ambiancer la chatounette) je te l'accordes))) > Dubstep d'origine (celle dont tout le monde se fout et appelle maintenant chillstep) > Parachute (le groupe d'Alex Somers (le mec du chanteur de Sigur Ros) (c'est mignon mais chiant (comme les bébés phoques))) > Chillstep (pré-brostep (ce qui fait que par rapport à la Chillstep actuelle ça fait de la Chiller-Chillstep (ou Chilly-Original-Dubstep (voire Chili Con Carne (d'ailleurs le Chili de mon frangin, il est trop bon, il met du chocolat noir à l'intérieur cet enfoiré (vrai conseil culinaire)))))) > Francis Lalanne (ouais c'est quand même vachement chiant et moche Francis Lalanne) > Trucs New-Age de chie (les trucs qui te fait sentir vieux à 8 ans) > St(r)ing (du groupe P(r)olice (qui te fait mourir de l'intérieur à petit feu sans que tu le saches))

... ... ... putain de merde, c'est encore plus embrouillé qu'avant ... ... ...


[Ndla: l'auteur tiens à préciser qu'il s'est relu une vingtaine de fois puis qu'il est allé vomir son 4 heures (du café) (du matin le 4 heures hein), et qu'il aurait préféré se nourrir d'ananas, puisque c'est nettement plus agréable à vomir (véridique (comme le fait que manger des agrumes rend sa semence sucrée (ne me demandez pas pourquoi et comment je le sais, je crois que personne veut le savoir))).]

Donc, au début de Relocation, on se retrouve en tête a tête avec une ligne de synthé assez lointaine, accompagnée d'un beat super con. Ben ouais, c'est con mais ça marche, on se sent sur une mer gentiment agitée par le synthé qui continue sa route tranquillement, qui s'accompagne d'effets brumeux, de sons cheloux qu'on entend assez éloignés, d'un second synthé lui plus rythmique. Et ce beau monde fait un effet de crescendo decrescendo, tranquillement, pendant ses deux petites minutes. Et là, le tout se stop momentanément. L'espace d'une pico-seconde.

Pour laisser une rythmique nettement plus puissante, mais tout aussi con se mettre en place, puis à un synthé rythmique soutenir ce bourrier. Notre ligne de synthé continue toujours ses petites vaguelettes, mais elle commence à doucement se faire dominer par une autre ligne plus aiguë et plus "cheap", dans ses allures éraillées et dégueu. Cette ligne cheap augmente de puissance jusqu'à atteindre les limites de l'insoutenable.

Une fois cette limite sur le point d'être atteinte, elle disparaît en emportant avec elle la ligne primaire, seuls survivent la rythmique puissante et le synthé rythmique l'accompagnant. Suite à ça, 4 cloches se battent en duel, pour se répondre frénétiquement et se susurrer un rythme effréné. Comme rappelée à l'ordre la ligne de synthé originelle revient, en rendant son obsessionnel son plus grave et faisant s'étouffer littéralement les cloches. Suite à ça, tout s'étouffe petit à petit, se fait de plus en plus rare, laissant seule la rythmique.

Cette rythmique se meure, sous des lamentations de clavier parvenant à peine à se répondre. Suite à ça, une apparition fantomatique arrive avec un synthé nettement plus sombre et inquiétant, accompagné du rythmique radicalement différente (qui nous ferait davantage penser à du castlevania qu'à de la brostep on est d'accord), plus posée, plus calme et plus mystérieuse. Elle vient avec un fond sonore synthétisesque aigue et discret, accompagné par des apparitions fantomatiques. Le tout part en crescendo, de plus en plus puissant, pour au finale lentement s'écraser sous la réverb.


Ouais, c'était bien cool comme morceau, et ça calme un peu *burp* oups, pardon, un peu de marc. Bon, heu, c'est quand qu'on casse des trucs?



L'escalade du mauvais goût a commencé en parlant de relocalisation, on ne l'arrêtera plus (au passage, cette image vient de nioutaik, ce blog résume à lui-seul l'internet, donc allez le lire (ici plus précisément pour l'origine de l'image)).


3° One-Click Headshot [Typical terroriste (pardon, la vanne était trop tentante (mais je vous avais prévenu, hein)) (headshotage, pgm pgm...)]

Haaaa, un cas d'école de gimmicks intelligemment utilisés. Ça fait plaisir! Après, c'est pas comme si ça faisait la 35ème fois de la journée que j'écoutais le morceau, hein, genre pour saisir le pourquoi du comment ce truc est terriblement bien équilibré?

Ne pas parler d'amour entre moi et ce morceau serait délicat. Donc, partez du principe que j'aime beaucoup trop One-Click Headshot, et que de toutes façons je ne saurais pas le juger de manière neutre.

Déjà, première très bonne idée du morceau, poser un beat. Bon, vous allez me dire que tout le monde pose ses beats partout. Et là, je vais vous dire, oui, bien évidemment, mais tu peux poser ton beat comme un gros dégueulasse sous le pif des gens de manière indigne et fort peu classieuse; tu peux poser le beat discrétos en espérant que personne ne le voit tellement il est misérable; et tu peux imposer ton beat comme une évidence naturelle en disant "Mon beat est là, il est fait de cette manière, on a tous un beat, et on se doit de tous l'assumer. C'est pas le meilleur, mais moi je l'apprécies tel qu'il est, et toi?". Et ben là, on a un beat posé comme ça, comme une évidence, pas particulièrement bien foutu, mais assez cool pour faire son taffe de beat, et suffisamment bien adapté pour être appréciable et faire sentir qu'il a été façonné à la main. Ah oui, bien évidemment, si vous avez repéré des doubles sens, vous avez vraiment l'esprit mal placé, franchement.

Christine Boutin approuve ce beat et n'a rien vu de déplacé dans ce paragraphe.


Au niveau mélodique dans cette intro (ah ben oui, c'est toujours l'intro), ça se présente un peu pareil. Si vous voulez, mmm, c'est un peu comme une belle robe de printemps sur le coup là, et le beat représentant les formes devant être recouvertes tout en devant être devinées. Donc là, imaginez des formes exprimées et affirmées, doucement recouvertes par une fine toile faisant ressortir le tout, en étant bien évidemment plutôt pudique. Techniquement, je dirais, au son, du vert/bleu bien pétant et bien clair avec des motifs un peu aléatoire et discrets. Oh, et bien évidemment, les fantasmes printaniers de l'auteur n'ont rien à voir avec cette métaphore et on parle toujours de brostep de bourrin.

Vous voyez ce sourire détendu, c'est le signe que Christine n'y a rien vu de mal.

Ensuite, et bien oui, il faut bien des éléments perturbateurs. Et là, il faut bien l'avouer, ils sont tels des tatouages et piercings de bon goût sur un corps élégamment formé. C'est à dire qu'on les voit à peine au début, puis petit à petit ils commencent à réellement prendre de l'importance jusqu'à ce qu'ils soient seuls présents à l'esprit. Ces petits "bwiwiwis" zarbis qu'on entend en fond sonore, eux qui à eux seuls décident d'à quel moment cette introduction commence à prendre réellement forme.

C'est le visage serein de Christine quand elle pense aux Bwiwiwis, et vous pouvez lui faire confiance, elle s'y connaît en bwiwiwis zarbis.


Enfin, l'intro termine sa phase primaire, et se voit greffée par un clavier "voix synthétique" aigu (élément indispensable à un morceau de brostep de sac) parfaitement maîtrisé et bien placé dans les bons temps. La rythmique se fait plus agressive afin de bien délimiter cette voix. Et on se retrouve avec de minis "Jumps" qui délimitent très bien les temps pour éviter que ça se barre en cacahuètes. Jusqu'à ce que cette ambiance se face gentiment souffler.

Christine nous communique que je n'ai parlé que des 40 premières secondes du morceau, de manière bien trop métaphorique. Oui, oui, ne vous en faites pas, j'ai toujours le Sheitan en moi et elle sera bientôt mécontente. 

 Et là, on en arrive au cœur du morceau, One Click Headshot, est un gros hommage aux Doom-Like über nerveux et multijoueur (genre Quake 3 Arena, Unreal Tournament, Counter Strike 1.6; tout ça quoi). Parce que, genre, pour faire la césure entre l'intro et le corps du morceau, ben on se retrouve avec un extrait bien débile d'une vidéo bien débile d'un joueur de CS 1.6. Et ça dit quoi cet extrait? Ben de ce plaisir intense de flinguer des gros sacs à la tête, exprimé de manière légèrement (très légèrement) abusé. Donc ouais, ça donne une césure bien bourrine dans le morceau, mais quand on comprends ce que raconte le mec, on se marre aussi pas mal, faut l'avouer.

"-Attention, les jeux vidéos c'est pas beau! Et ça rend violent, la preuve!
-Oh, va chier, et va faire de l'échangisme en réunion de famille. Laisse-moi divaguer sur un truc bourrin."

Bon, à partir de là, on va parler de mélodie, de dérivation de la mélodie basique et de break. On va tenter de comprendre ça ensemble, ce qu'il se passe entre les weubweub et moi qui gerbe mon café à force de voir des photos de Christine Boutin.

Suite à cette véritable mise sous pression énergétique (ouais un mec qui hurle des trucs aléatoire, c'est une mise sous pression). On se retrouve avec un beat surlourd et surpuissant. Ouais, c'est de la brostep, on fait dans le surabusé là dessus (gimmick commun dans la dubstep et ses dérivés quoi (je vous ai déjà filé un schéma explicatif clair, donc vous plaignez pas)). Donc heu... notre jeune fille en robe printanière masse bonasse (oui on va continuer là dessus pour parler de la mélodie), ben en gros, elle va se révéler quelque peu facétieuse parce qu'en fait C'EST UN PUTAIN DE POULPE DE L'ESPACE (qui reste néanmoins sexy (enfin d'après des images que j'ai vu sur 4chan les poulpes c'est sexy (enfin d'après des japonaises de 4chan))) QUI BALANCE DES LASERS PAR LES YEUX HAAAABLBLBL. Donc heu, oui je ne sais absolument pas où je vais avec mon histoire de poulpe de l'espace... Oublions ça herm... oui je me ressaisis.

"-Tu es défoncé mon pauvre, tu te perds dans ce que tu racontes...
-C'est pas une fanatique catholique voilée qui va me dire que je suis défoncé, non mais!
-Les bonnes soeurs portent le voile, donc j'ai aussi le droit!
-... je suis fatigué... T_T."

Donc, heuuu, finis les métaphores, ça casse les noix. On se retrouve avec un squelette rythmique ultra puissant. Ça je viens de le dire. Ce qui fait que ce squelette rythmique est bien entouré, c'est que les "Wubwub" suraiguës ici, sont utilisé parcimonieusement et pendant peu de temps à suivre. Ce qui fait qu'ils restent ultra violents, mais qu'ils défoncent pas l'audition (apprend Skrillex, apprend... tsssk...), et qu'ils sont tout de suite rééquilibrés avec des basses plus puissantes encore. Enfin, ces phases agressives sont suffisamment longues pour mettre de vieilles claques sans gâcher le reste. Et les phases calmes le sont suffisamment pour reposer l'oreille. Ce qui fait, qu'on a de grosses grosses montagnes russes bien violentes. Mais qu'à la fin on ne s'en retrouve pas totalement nauséeux. Bon, je passes l'équilibre des breaks, l'équilibre des transformations, l'équilibre global toussah... Sachez-juste que ce morceau brille par équilibre voilà. Tout est à sa place sur la bonne durée et ça c'est cool.

"-T'es un foutu flemmard en fait!
-Et toi t'as de la moustache depuis tes 22 ans et c'est sans doute pour ça que t'as épousé ton cousin."


[Ndla: Oui j'ai galéré à bien parler de ce morceau. Donc bon, pour éviter un temps d'écriture honteux, ben j'ai un peu abrégé. Et mis moins de Christine Boutin que prévu.]


4° Embers (Ft Lindsay) [Typical bière ambré]

 Bon, on va parler house ici. En fait, j'aurais dû mettre [Typical Raise Your Weapon] en sous-titre. T'as tout ce qui fait Deadmau5 dans ce morceau. Genre, les rythmiques puissantes et simples, entourées de petits dérivés discrets, les 30 000 claviers grésillants qui se baladent en faisant "blblblbl je sens des pieds je suis un synthé", en pétant quelques touches dramatiques, avec une voix féminine (évidemment) très féminine (mais genre voix de meuf à la limite du cliché). Bref, Mr Gooch (ouais je peux mettre Mr vue qu'il est anglais), y'a des moyens plus direct de dire que tu kiffe Deadmau5. Bon, ouais, t'as les breaks qui ressemblent un poil à du Feed Me, où c'est un peu plus foufou, et plus dans ton style. Mais bon, ce morceau c'est avant tout "I F'ckin Luv Deadmau5 <3 <3. Kyaaaa mouse senpai!", avec quelques morceaux puissants et bien agréables de Feed Me. Ouais, c'est de la bonne came, mais bon, l'inspiration est un poil grossière à ce niveau là (pardon, mais c'est vrai).

La preuve que Deadmau5 est quelqu'un de parfaitement fréquentable, il souhaite la mort de ce connard de Mickey. Mais bon, rend un peu l'argent sur celle-là Feed Me... quand même... c'est bien les reprises et les remix et ce qui est mieux c'est de l'admettre...

5° Trichitillomania [Typical jeu de mot imbitable]

La trichotillomanie est un trouble comportemental dont on connait mal l'origine. On pense que c'est psychologique et/ou génétique. En gros, c'est une espèce de TOC (enfin pas vraiment, mais n'entrons pas dans le détail) ou t'as tendance à t'arracher les cheveux/poils. Ça peut facilement s'accompagner de trichophagie, le fait de jouer avec son poil/cheveu en le passant par la bouche, voir de le manger. Et c'est souvent la conséquence d'une dépréciation du corps; du genre "Ouech, j'me trouve dégueu!" et tout et tout. Donc, si vous êtes en présence de quelqu'un, que vous venez à parler de physique avec ce quelqu'un et que vous le voyez s'arracher un cheveu et jouer avec, ben c'est qu'il est fondamentalement mal à l'aise avec son apparence. Ce qui veut donc dire que: de 1 la prochaine fois que vous me voyer en train de me passer un cheveu entre les dents et que je vous invite à vous faire mettre parce que ça vous met mal à l'aise, c'est normal, juste que je suis particulièrement mal poli; de 2 ouais je me trouve moche donc quand vous me dites que je suis sexy ben niquez-vous bien car je ne serais pas de votre avis (oui je le dis à vous bande de femelles et mâles lubriques qui en veulent à ma sexualité è.é); de 3 (le plus important) si je dis avec une voix profonde des commentaires désobligeants et narcissiques sur mon physique c'est du second degrés (comme quand je vous insulte (enfin la plupart des insultes (heu quelques unes en fait (oubliez ces parenthèses (pls))))).

Bref.

Jon Gooch est un gros naze qui fait des jeux de mots nuls sur ses titres, et qui en remplaçant une lettre sur un mot préexistant m'a fait vous insulter gratuitement.

Pardon.

Mais c'est pas de ma faute, j'aime la violence.

Prout.

DONC DONC DONC donc donc donc... herm... *keuf keuf*. Autrement, il fait beau chez vous?

Oui, bien sûr Trichitillomania (calmez-vous au fond (ouvrez les parenthèses, fermez les gueules)), on parlait de ce morceau qui m'a fait divergé. On commence sur l'intro, avec des airs classieux, un beat violemment puissant (#les écouteurs qui vibrent et qui cherchent à se barrer), un riff infrabasse qui continue à faire se barrer en couille les écouteurs. Et voilà quoi, c'est ce délire là, entrecoupé de petit breaks. C'est une idée simple, mais plutôt bien exécutée. Le soucis étant... ouais ce morceau à de vieilles longueurs (qui viennent se faire exploser les genoux par un break salutaire, qui fait un peu penser à du bon gros Carpenter Brut), mais ben c'est de la bonne came.


Le "Pour Roger" restera toujours un mystère pour moi... désolé j'avais trop envie de mettre un Barthez en train de fumer des oinjs, donc j'ai mis un truc au pif.


6° Whiskers (Ft Gemini) [Typical Jack Da']

Haaaablbl, la dernière piste de l'album. Excusez-moi je.. *buvage de trente litres de café*... fais un truc... Pfiou, ce fut éprouvant, hein? Une longue aventure remplie de wubwub dans ce monde méconnu pour moi qu'est la brostep. Ouais bon, j'ai des morceaux sur lesquels j'ai senti des pieds mais... mmmm... on va dire que c'est parce que je suis pas bien familiarisé au genre, hein? Bon... écoutons ce dernier morceau... Ah oui d'accord. *transfusion de café*.

Déjà typical intro in medias res. Haaaa, tout ce qui m'énerve. Bon, on va passer sur ce détail, sinon on va pas en finir (et perso j'ai envie de finir cet article un jour quand même). DONC In medias Res dégueulasse qu'on disait, rythme ultra lourd pété de contre-temps, clavier mongolisant sur les mêmes aigus, et basses mongolisant l'espace derrière. Déjà, le morceau il dit pas bonjour, pas merde, il pose ses pattes chez toi et se sert une bière dans ton frigo. Soit. Ils se retrouvent vite accompagné d'un second clavier mongolisant des vagues dans les aiguës, puis le tout se fait mettre au placard par un effet feutré et... ah... c'était une intro? Ah ouiiii, d'accord. Ça sent la putain de délicatesse ça!

DONC, au bout de cet effet "feutré", on se bouffe une grosse rythmique dans la face qui te dit "Accroche toi lapin", les claviers se mettent à totalement péter un câble, en fond sonore t'as une espèce de son que j'appelle, personnellement, "Moteur en accélération", avec la rythmique qui accélère comme une truie puis un "bilibili" de clavier cueilli par un léger drop de basse. Hein quoi? Une intro à deux phases? Oh putain les gars!

Là, on se retrouve, en mélodique "corps", avec une rhytmique ultra envahissante, avoisinant le riff de gratte à certain moment, soutenue par des "f'ckin' accelerated motors" [ndla: ce blog est reconnu pour la précision de ses termes techniques], une basse droppant dédroppant à tout va. Ouais, c'est le corps. Mais à partir de ça, t'as aussi tout une foulimultitude de breaks. Tu te bouffes du gros drop-dédrop de basse, agression gratos de rhytmique, du random "coup de moteur dans la gueule", du retour clavier mélodique, du 16bits pour le délire... et... pfiou trop de trucs quoi.

Bref, Whiskers, c'est un morceau de brostep rempli à fond, t'as rien de fêlé là dedans, mais c'est juste que c'est généreux à l'extrême en terme de variété proposé. En gros, c'est un peu comme si Jon Gooch s'était dit "Si j'en rajoute c'est trop... mais c'est rigolo donc j'en rajoute encore putain!"; et franchement pour un style destiné à en mettre plein la gueule, n'est-ce pas la meilleure des idées?

Pour la peine, et pour prouver que j'ai totalement craqué, une pub particulièrement random pour du whisky. Hein voilà, j'ai laissé ma cervelle au vestiaire donc m'en demandez pas trop, surtout s'il s'agit de bon gout.







Herrrm... en conclusion, que pourrais-je dire sur Feed Me's Escape From Electric Mountain? Et bien, j'ai rarement écouté un truc aussi con et primaire qui réussissait à rester bon. C'est comme si, ce diablotin venait dans ton cerveau, débrancher ce qui peut déclencher la réflexion et mettre du son à la place en te disant "Heeeey mec! C'est marrant hein? Ouais c'est d'une gratuité sans fond, mais putain que c'est marrant." Donc, ben, j'ai l'impression d'avoir compris un truc; la brostep est un genre extrêmement clivant qui est à réserver à ceux qui aiment l'électro de bourrin et qui sont resté un peu des ados dégueulasses. Même si ça peut être fait avec beaucoup de finesse, cela ne s'entendra jamais; et surtout ça ne s'écoute qu'à l'émotion. Soit tu aimes, soit tu aimes pas, mais dans les deux cas ce sera vraiment dur à dire le pourquoi du comment... même si ça peut-être rigolo et très bien pensé, c'est un peu de la zick qui rend con.


Et pour la peine un truc qui n'a rien à voir. YAAAAY!

2 commentaires:

  1. Yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirk!
    Quelle vulgarité!!!!
    Christine Boutin en photo, et plusieurs fois, en plus!!!
    Vade retro Big Bro!

    Sinon, j'ai bien aimé.
    J'en ai fait des cauchemars toute la nuit (ça m'apprendra à visiter ton site avant de me pieuter, à 00h30), mais j'ai bien aimé, et bien rit.

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    1. Christine Boutin n'est pas vulgaire... elle est consanguine, c'est nettement moins funky. Et ouais, c'est danger de lire mes saloperies trop tardivement x3.

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