lundi 8 juin 2015

Typical LoL Player: Track by track de Feed Me's Escape From Electric Mountain de Feed Me

"Putain de diablotin de mort..."

Ce fut les seuls mots que j'ai pu sortir en émergeant ce matin, tellement j'étais mort. Mort pour trois raisons menant à cette phrase: Mon sommeil se fait de plus en plus aléatoire (et ma consommation de café de plus en plus malsaine), l'ennui commençait à me manger la cervelle sérieusement et ça commençait à me gaver de ne rien écouter qui m'excite un tant soit peu (enfin si, mais découvrir quoi). Suite à ça, je me suis rappelé d'un truc que m'avait montré un jeune homme aux yeux globuleux en me disant à peu près "Ouais, quand j'ai pas d'inspiration pour faire des beds [ndla: grosso merdo, fonds sonores que t'entends à la radio quand un animeux (non pas un animal (bien qu'il s'en rapproche)) cause], j'ai toujours un mec qui vient me sauver la vie, c'est Feed Me." Dans mon réflexe de joueur de League Of Legends (oui, pardon, mais j'aime bien me faire insulter dans un anglais approximatif par des mecs qui ne comprennent pas que le support est important dans une team (#TypicalMidLaner)), je me suis dit "Han putain, encore de la dubstep de chie pour ado en train de streamer leurs parties en rankaientde Paper 7, qui viennent quémander du fric pour s'acheter du Sunny Delight." Bon, j'avais quand même un poil raison, Feed Me c'est de la dubstep, et j'imagine parfaitement un ado boutonneux en train de streamer avec sa voix éraillée en mettant ça, mais par contre, c'est pas de la dubstep de chie... Enfin, comme Skrillex, c'est pas de la dubstep tout court techniquement, c'est plus de la brostep (formule crade et ultra-agressive par rapport à la dubstep originale, mais la dubstep d'origine est tombée dans les limbes de l'oubli (alors que c'est tout cool et tout calme et tout beau, j'te jure (donc c'est un peu le bordel et on accepte de dire dubstep pour de la brostep, au point où on en est de toutes façons...))). Mais à la grande différence de Skrillex, ben Feed Me, a fait plus de deux morceaux potables, voire même, t'en as qui déchirent violemment, mais on n'en est pas encore là dans mon récit.

 

Donc, Feed Me, je l'ai découvert, avec 0,0000002 grammes de tétrahydrocannabinol dans la gueule, mais 100 kilos de fatigue sur les épaules. Avec une espèce de branleur de technicien-son (pléonasme) en train de bidouiller des trucs sur Adobe Audition et de me mystifier en réussissant à truquer des machins en deux-deux avec son logiciel de mort. Donc, effectivement, c'est un coup de foudre extrêmement étrange que j'ai eu avec Jon Gooch (alias Feed Me pour sa dubstep, et Spor pour sa Drum'N'Bass (partez fouiller ce qu'est la Drum'N'Bass sur les internets, je suis trop tarte pour réussir à vous faire une bonne définition)), l'espace de cette étrange nuit je suis devenu diablotinophile. Et ce matin, ben je me meures un peu, donc, si ça peut sauver les beds d'une espèce de branleur trans-sidérale, ça peut bien sauver ma journée, non? Donc, fébrile, j’essaie de me souvenir d'un titre. Que j'écoute, une fois... deux fois... 10 fois... 15 fois. Bon, d'accord, je m'avoues vaincu, je surkiffe. Je me décide à survoler un peu sa discographie, et la kiffance est présente. On va dire que j'ai retrouvé les mêmes sensations qu'en massacrant du porto-ricain et du russe sur Hotline Miami (le 1 et le 2 sont deux œuvres de génies démoniaques et relativement différentes en sensation de jeu (et les bande-originales défoncent (avec une préférence pour celle du 2 (mais je ne suis pas critique vidéoludique donc je vais pas m'étendre sur le sujet (même si je pourrait m'étendre sur les zicks et dire des trucs du genre "CARPENTER BRUT HAAAAAAAA  PREND MON CORPS GNIIIIIIIII!" mais ce serait vulgaire))))). Ainsi, j'ai décidé à l'unanimité de une voix contre zéro en me concertant avec moi-même, que je vous ferais un track-by-track de l'EP Feed Me's Escape From Electric Mountain. Et là vous allez me demander "Salow, pourquoi un track-by-track sur un EP, et sur de la brostep, putain; je pensais que t'étais un bon gars, tu m'as trahi fumier!". Et bien, j'ai quatre raisons pour ça, déjà, je suis un peu un flemmard; ensuite je croyais t'avoir appris à ne haïr aucun genre en particulier, mais il semblerait que mes enseignements n'ont pas porté leurs fruits; après l'un des seuls trucs auquel j'arrive à jouer en ce moment c'est Earthbound Zero, et même si le jeu déchire on va dire que, niveau zick, la chiptune de la NES on s'en lasse très vite (même si Mother (ouais mother=Earthbound Zero) a une OST de génie pour l'époque qui arrive à faire flipper à certains moments), j'ai un peu besoin de violence; et surtout SURTOUT parce que... boom headshot, Boom Headshot, BOOM HEADSHOT!!!! [ndla: en gros, je fais ce que je veux et lisez pas si vous êtes pas contents].

Un peu trop de frénésie dans mon corps, je vous l'avoues...